Café lecture UPVV en zoom 11 01 2022

Publié le par Alain

Mardi 11 janvier 2022 pas de livre que l’on s’offre entre participants ni de petit casse-croûte à la Diligence, nous remettons ces festivités au 1er février ou au 1er mars ? C’est donc chacun chez soi et en Zoom que nous avons pu participer au café lecture. 10 étaient présents Joëlle, Alain, Martine, Madeleine, Claudine, Françoise, Olga, Sylvie, Yves, Chantal.

Claudine : « Sans passer par la case départ » de Camilla Läckberg. Polar, 4 ados jouent au Monopoly, ça finira mal. Claudine apprécie cette auteure suédoise qui a écrit aussi « le tailleur de pierre », « l’oiseau de mauvais augure » ...

« Les sept sœurs » de Lucinda Riley, « la sœur de la lune » fait partie d’une série de 8 romans. Sept sœurs ont été adoptées par un homme qui va mourir et qui leur dit de rechercher leurs origines, intéressant, bien mené.

Françoise : « S’adapter » de Clara Dupont-Monod. Un enfant qui nait handicapé, raconté par la fratrie où chacun réagit différemment. C’est tendre, poétique, agréable à lire. Il y a un côté autobiographique.

Alexandre Jollien

La discussion amène à parler d’Alexandre Jollien, infirme moteur cérébral, IMC, devenu philosophe, dont Madeleine a des livres « « la construction de soi-un usage de la philosophie », « Eloge de la faiblesse » et dont le film « Presque » de Bernard Campan avec Alexandre Jollien est programmé dans les semaines à venir au cinéma La Trace (confirmation hier soir).

Martine : « Pour un oui pour un non » théâtre de Nathalie Sarraute. Une pièce qu’elle a lue grâce au Biblio Bingo lancé par la médiathèque où l’on était invité à lire des livres dont on n'avait pas l’habitude comme un manga, une biographie, un documentaire…La pièce montre la complexité de la pensée humaine, une dispute entre deux amis, par les mots ils se déchirent, plus ils veulent s’expliquer, plus le fossé se creuse, des blessures qui peuvent rester toute la vie. La pièce a été beaucoup jouée, notamment par Sami Frey et Jean-François Balmer qui échangeaint leurs rôles. Martine recommande d’aller voir à la Trace « le sommet des Dieux » film d’animation inspiré du manga homonyme, qui passe le 21 à 14 h 30, le 22 à 19 h, le 24 à 21 h.

Madeleine : « Zoli » de Colum McCann. En Tchécoslovaquie en 1930 la milice force les tsiganes avec leurs roulottes à se grouper sur un lac gelé, puis ils allument des feux autour du lac et les tsiganes meurent noyés, hommes, femmes, enfants, chevaux. Zoli, 6 ans et son grand-père ont pu se sauver, Zoli est éduqué par son grand-père dans la liberté, elle danse, chante, écrit des poèmes. Elle est exclue de son clan, elle est déchirée entre traditions tziganes et volonté d’émancipation. Roman d’aventure dans un contexte historique, très prenant, entrainant, inspiré par une poétesse polonaise rom. Sylvie cite aussi « les saisons de la nuit » du même auteur, roman intéressant.

Madeleine a lu aussi avec beaucoup d’intérêt 2 livres déjà présentés « la fabrique des pandémies » de Marie Monique Robin et la BD « il est où le patron ? »

Sylvie : « La science chinoise et l’Occident » de Joseph Needham. Biologie, astronomie, médecine, histoire : la science chinoise a connu très tôt un développement important et des découvertes techniques : boussole, poudre à canon, imprimerie, magnétisme, transmises à l’Europe. En France, à la Renaissance, les sciences se développent, en Chine c’est plutôt stationnaire, organisé par les mandarins dans l’immobilisme. Cette tradition scientifique chinoise a été longtemps ignorée.

Chantal : « La vérité sur la lumière » d'Audur Ava Olafsdottir. L’autrice islandaise part sur les traces de Dýja qui descend d’une lignée de sages-femmes islandaises, les mères de lumière.
Elle aide à mettre au monde son 1922e bébé, et note à quel point le plus difficile est toujours de s’habituer à la lumière. Alors qu’un ouragan d’une force inouïe menace l’île, elle apprivoise l’appartement mal fichu hérité de sa grand-tante, avec ses meubles qui font doublon, des ampoules qui clignotent sous la menace d’un court-circuit et un carton à bananes rempli de manuscrits. La transmission sera aussi littéraire, Tante Fífa ayant poursuivi le grand œuvre de l’arrière-grand-mère : recueillir les récits, pensées et témoignages des sages-femmes (« mères de la lumière » en islandais) qui parcouraient la lande sous le blizzard et dans la nuit noire.

Yves : « Une farouche liberté » de Gisèle Halimi avec Annick Cojean. Soixante-dix ans de combats, une battante féministe, avocate, elle défend les causes difficiles comme l’Algérie, l’association Choisir pour l’avortement, la parité, la répression du viol. Sa volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte n’a jamais fléchi. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste.

Alain et Joëlle : « Villeurbanne 2000 ans d’esprit d’indépendance » d’Alain Belmont De ses origines antiques à aujourd’hui. Les canuts révoltés se réfugient à Villeurbanne. La ville a toujours voulu se démarquer de Lyon. En 1930 est construit le quartier des gratte-ciels pour des ouvriers qui vivaient dans des taudis avec 1500 logements, l’hôtel de ville, le TNP, une architecture avant-gardiste, une ville toujours à gauche. Joelle et Alain s’y sont promenés durant les vacances de Noël avec beaucoup d’intérêt.

Joëlle : « Le droit du sol journal d’un vertige » BD d’Etienne Davodeau. En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l’humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes à venir. Étienne Davodeau, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l’alerte sur les traces que nous laisserons aux générations futures.

Rendez-vous au prochain café lecture mardi 1er février, on espère à la Diligence.

 

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