Café lecture UPVV 6 juillet 2021

Nous nous sommes retrouvés au Petit Zénith de Burdignin chez Catherine et Daniel Martin, plus nombreux que prévu (15 au lieu de 7) puisque quelques-uns n’avaient pas compris qu’il fallait s’inscrire, mais quel bonheur de se retrouver. Le compte-rendu ne traduit pas la qualité des échanges, mais donne un aperçu de la soirée avec dégustation de tous les mets préparés par les uns et les autres.

Etaient présents : Brigitte, Yves, Alain, Jocelyne, Catherine, Claude, Christophe, Madeleine, Pélik, Joëlle, Olga, Sylvie, Catherine P., Chantal, Daniel.

Deux nouveaux Pélik et Brigitte Ritschard qui habitent à l’ancienne fruitière de Josse à Habère-Poche.

Jocelyne : « Le jeûne une nouvelle thérapie ? » de Thierry de Lestrade. Un documentaire sur Arte a aussi été diffusé. Historique des médecines différentes, le jeûne thérapeutique est peu pratiqué en France, plus en Allemagne sur les bords du lac Baïkal. Nécessite un contrôle médical, il a prouvé son efficacité. Madeleine a sa fille qui pratique cette thérapie. Olga fait des cures de sirop d’érable et d’eau pendant une semaine pour se nettoyer.

Madeleine : « Gran Balan » de Christiane Taubira. L’auteure y parle de sa Guyane dans une langue français et créole qu’il vaut mieux lire à voix haute pour la comprendre. A travers le procès de jeunes face à la justice c’est l’histoire, la politique, beaucoup de chansons sont insérées, elle en parle avec générosité, lyrisme. A la médiathèque.

Catherine P : « Ame brisée » d’Akira Mizubayashi. 1938 à Tokyo, guerre avec la Chine. Des musiciens amateurs se réunissent, un luthier a son violon brisé par des soldats, mais son fils caché dans l’armoire l’a vu. C’est le destin de ce jeune garçon qui, adopté en France, veut recréer l’âme du violon. Texte magnifique.

Chantal : « Se réjouir de la fin » d’Adrien Gygax. Petit livre très beau d’un homme en maison de retraite qui par courts chapitres parle de ses émotions, de ses petits bonheurs, alors qu’il se voit diminué.

Pélik : « Sémi » d’Aki Shimazaki. L’auteure née au Japon, vit à Montréal. La maladie d’Alzheimer à travers une héroïne qui est le socle de l’histoire. Les mots sont ciselés, poésie, très concis, un bonheur à lire. Elle et son époux sont très âgés, en maison de retraite. Brigitte ajoute qu'elle y voit surtout une façon de s’adapter à la maladie ressentie avec naturel au Japon, une acceptation de la vie.

Alain : « Ceux qui reviennent » de Maryline Desbiolles. L’auteure a toujours aimé les cimetières. Elle se recueille sur les tombes à Nice mais aussi à Ugine. Elle parle d’une famille massacrée près d’Annecy et donne son point de vue sur ce crime. Belle écriture.

Joëlle : « Buffalo Belle » d’Olivier Douzou. En jouant sur les rimes en il/elle, l’auteur incarne les hésitations d'une enfant à la recherche de son identité. Un livre rare, inventif et libre, comme son sujet. Dessins et textes à chaque page joue sur cette démarche d’une fille qui aimait les armes plutôt que les poupées.

Sylvie : « Le flot de la poésie continuera de couler » de J.M. Le Clézio. La poésie chinoise inspire l’auteur qui y trouve beauté et majesté. L’auteur a un regard contemplatif. A partir d’un court poème il imagine tout ce qu’il y a derrière, il retranscrit la force de la poésie.

Claude : « Petit traité de philosophie naturelle » de Kathleen Dean Moore. Observation des phénomènes naturels pour mieux nous connaitre nous-mêmes. L’auteure a l’art de la digression philosophique passant de l’observation de son père, à Maurice Schuman, puis Zénon.

Christophe : « La boite de Pandore » de Bernard Werber. Un professeur d'histoire, assiste à un spectacle d'hypnose au cours duquel il est choisi dans le public pour participer à une séance. Il se retrouve alors projeté dans ses vies précédentes et se demande s'il peut influer sur les événements.

Daniel : « Fondation » d’Isaac Azimov en 5 volumes. Dans l’univers total science-fiction. Un film va bientôt être fait.

Alain parle d’une conversation entre Erri De Luca et Ernest Pignon Ernest sur Naples, une vidéo visible sur you tube.

Information. Spectacle vendredi 9 au château de Bonneville avec Alain Carré et Dimitri Boucler, textes dits.

Livres prêtés :

Sans haine, sans armes, sans violence de HK à Jocelyne

Ame brisée à Catherine

Le tigre blanc à Olga

Hawai à Yves

Payer la terre à Claude