Café lecture en visio mardi 4 05 2021
Woody Guthrie- I Ain't Got No Home In This World Anymore
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I Ain't Got No Home : Je n'ai pas de maison, je suis juste un vagabond Juste un ouvrier errant, je vais de ville en ville. Et la police me crée des difficultés où que j'aille et je n'ai plus de maison dans ce monde. Mes frères et mes sœurs sont bloqués sur cette route, Une route chaude et poussiéreuse qu'un million de pieds ont foulé; L'homme riche a pris ma maison et m'a mis à la porte Et je n'ai plus de maison dans ce monde. Était-ouvrier agricole , et toujours j'étais pauvre; Je mets mes récoltes dans le magasin du banquier. Ma femme s'est effondrée et est morte sur le plancher de la cabane, Et je n'ai plus de maison dans ce monde. J'ai extrait dans vos mines et j'ai ramassé dans votre maïs Je travaille, Monsieur, depuis le jour de ma naissance Maintenant je m'inquiète tout le temps comme je ne l'avais jamais fait auparavant Parce que je n'ai plus de maison dans ce monde Maintenant que je regarde autour de moi, c'est très clair Ce monde est si grand et c’est un drôle d’endroit pour vivre; Oh, le joueur est riche et le travailleur est pauvre, Et je n'ai plus de maison dans ce monde
Café lecture UPVV en visio mardi 4 05 2021
Étaient présents derrière leur écran Joëlle, Alain, Claudine, Sylvie, Christophe, Olga, Yves, Chantal.
Christophe : « Peau d’homme » BD d’Hubert et Zanzim. A la Renaissance une jeune fille doit se marier mais elle ne connaît pas son fiancé. Revêtue d’une peau d’homme, elle va pénétrer dans le monde des hommes et découvrir la sexualité. Cette fable questionne sur les rapports de genre et de relation entre femmes et hommes.
Olga : « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck. Publié en 1939, se passe à l’époque de la grand dépression de 1929. Des familles de travailleurs agricoles ne gagnent presque rien. Ils émigrent vers la Californie et sont exploités. Grèves, manifestations, rôle des syndicats, le désir d’échapper à son destin de misère. Des personnages attachants dans ce grand classique de la littérature états-uniennes. Adapté au cinéma en 1940 par John Ford avec Henry Fonda.
Alain fait référence à Woody Guthrie, chanteur engagé de musique folk « this land is your land » exprime les luttes des pauvres et des opprimés.
Claudine : « Le chuchoteur » de Donato Carrisi. Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
« Parvana » Une enfance en Afghanistan » de Déborah Ellis. Il en a été tiré un film d’animation. Une petite fille dont le papa a été arrêté parce que trop cultivé, se déguise en garçon pour pouvoir aller à l'extérieur, et parvient à faire sortir toute sa famille qui était enfermée. Horreur du régime taliban.
Sylvie : « Requiem » de la poétesse russe Anna Akhmakova 1889-1966. Sylvie a envoyé le texte en vidéo. Un poème pour son fils qui est emprisonné, très beau et sombre. Elle a été peu publiée de son vivant car ne plaisait pas à Staline.
Bei Dao poète chinois. Souvenirs de son enfance, il découvre de grands changements dans sa ville. Rebelle, il écrit des textes considérés comme révolutionnaires, les ultras nationalistes contre lui.
Joëlle : « Wuhan ville close » de l’écrivaine Fang Fang. En janvier 2020 la ville chinoise de plus de 9 millions d’habitants est mise en quarantaine. L’auteur tient son journal en ligne. Au fil des jours elle devient plus critique sur la gestion du virus. Très intéressant.
Yves : « La petite dernière » de Fatima Dass. Écrit comme du rap, ce qu’elle subit comme femme par rapport à l’islam, écriture qui lui a plu.
« Le train des enfants de Viola Ardone. En 1946 après guerre la misère règne à Naples. Le gouvernement communiste décide d’envoyer des milliers d’enfants dans le nord de l’Italie pendant 6 mois dans des familles plus riches pour qu’ils se refassent une santé. Quand le enfants rentrent chez eux ils sont partagés entre deux familles. Raconté par un garçon qui connaît ce déchirement. Très beau texte où il y aussi de l’humour.
Alain : « La fabrique des pandémies » de Marie Monique Robin. L’auteure explique le développement des virus chez l’être humain, ceux-ci vont se multiplier dans les prochaines années. La nécessité d’adopter un mode de vie respectueux de la biodiversité , moins tourné vers une gestion ultralibérale est urgente . Il y aura bientôt un film documentaire. Elle en a déjà créé plusieurs dont « le round-up face à ses juges ». Serge Morand qui est son soutien dans son œuvre d’alerte a publié des articles dans des revues scientifiques.
Chantal : « Les lettres d’Esther » de Cécile Pivot. Une libraire de Lille crée un atelier d’écriture avec des personnes qui ne se connaissent pas et vont s’écrire des lettres. Cet exercice va amener chacun à se révéler, avec de très beaux cheminements entre eux.
Le prochain café lecture devrait avoir lieu mardi 2 juin ou un autre jour en après-midi dans le grand jardin d’Hélène à Villard. A suivre…
L’échange de livres aura lieu mardi 11 mai à partir de 10 h 30 sur la terrasse de la Diligence.